Retour au bercail et confinement

Chers toutes et tous,

Je vous écris aujourd’hui du Québec où j’ai atterri le 25 janvier après une escale d’une nuit à Francfort. En effet, lors du premier vol de Genève à Francfort, un problème de computer a nécessité que nous atterrissions à Zürich. Du coup, j’ai manqué mon vol pour Montréal le 20 janvier. Il semble que je devais arriver au pays le 21.1.21 ;-)). De tous mes voyages, c’est la première fois que cela m’arrivait.

Pour pouvoir entrer au Canada, j’ai dû faire le test PCR pour le Covid dans les 72h avant mon départ et installer une application sur mon mobile durant la quarantaine, dans laquelle je dois faire un petit rapport quotidien. Je dois être en confinement total. Refuser une de ces trois conditions revenait à m’interdire l’accès à mon pays de résidence. Pourtant, dans l’avion de Genève à Francfort, nous étions tous assis les uns à côté des autres sans distanciation sociale…

Une amie est venue me chercher à l’aéroport. Je ne pouvais pas aller chez elle en autobus car la compagnie d’autocars a suspendu 95% de ses lignes à cause de la crise sanitaire. A l’heure où j’arrivais, il n’y avait plus de bus et le couvre-feu à 20h. Sans mon amie, je ne sais pas ce que j’aurais fait sinon payer une nuit d’hôtel et prendre le bus le lendemain matin.

Je suis donc en quatorzaine à Québec avec pour seuls droits d’aller sur le balcon ou dans le jardin mais pas plus loin, et me tenir loin de tout le monde. J’aurai donc tout le temps pour méditer à cette nouvelle année, cette nouvelle aventure au Québec que j’ai décidé d’entreprendre plus tôt que prévu : mon billet de retour était pour le 27 avril, à l’origine, mais toutes mes activités en présentiel ont évidemment été annulées en Europe.

Je suis en train de développer de nouvelles activités, de nouveaux projets. Je suis aussi ouverte à toute proposition, si vous en avez, en plus des idées qui germent dans ma tête depuis un petit bout de temps !

Ce voyage de retour au pays m’a fait réfléchir à bien des choses que nous vivons actuellement, notamment l’impression d’être la grenouille dans l’eau froide. On chauffe doucement l’eau jusqu’à ce qu’elle meure à petit feu sans vraiment s’en rendre compte puisque son corps s’habitue tout doucement jusqu’à être ébouillantée mais il est trop tard. Les conditions que nous imposent les gouvernements, la non-possibilité de refuser des conditions qui vont à l’encontre de nos valeurs et droits sous menace d’être refusé dans son propre pays, me font penser à de la subtile soumission pernicieuse…

J’accepte cependant ces conditions parce qu’elles ne me dérangent pas trop. J’arrive à me détacher de la sensation d’être brimée mais beaucoup pourraient plutôt se plier jusqu’à la dépression et même la mort.

C’est pourquoi il est important de toujours rester aligné avec qui on est vraiment, ce qu’on veut profondément, et se sentir respecté dans sa liberté intérieure.

Nous avons toujours le libre-arbitre, le choix de notre chemin de vie, jusqu’à ce que les conditions nous empêchent de vivre et de se sentir respectés. Que pouvons-nous faire pour accepter sans s’écraser ? Nous avons tous nos réponses, chacun à notre façon. Pensez à Nelson Mandela dans sa cellule de prison. Il y a trouvé une liberté malgré tout…

D’ici à ce qu’on puisse se retrouver en présentiel, je vous invite à mes ateliers virtuels qui auront lieu chaque semaine sur différents sujets. Je vous laisse les découvrir ci-bas.

Mon livre est disponible en librairies. Il vous suffit de le commander auprès du vendeur. Cliquez ici ou sur l’image pour le découvrir et l’acheter en ligne si vous préférez en format papier ou ebook (Bookelis FNAC, Kobo, Amazon… – 20 € / 24 $CAD)

De tout coeur

Dominique Jeanneret.

Mes services, stages et voyages :
dominiquejeanneret.net

Mes blogs :
lesmotsducoeur.com
chemindevie.net
penseesinspirantes.com

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