Tout au long de notre vie, nous vivons des moments heureux et malheureux. Nous apprenons éventuellement, depuis tout petit, à vivre dans des tempêtes que nous apprenons à gérer et finissons par tellement bien apprivoiser que nous passons notre vie à vivre avec sans même nous en rendre compte.
Sans modèle positif, sans guide, sans outils, nous ne pouvons trouver le vrai chemin de notre âme, notre mission de vie qui nous rendra heureux et, ainsi, nous fera sortir de ces tempêtes. Nous développons plutôt alors des façons de nous ajuster pour vivre dans ces tumultes tout en trouvant des petits bonheurs qui nous gardent en vie et dans l’espoir de trouver le Bonheur… jusqu’au jour où notre âme puis notre corps physique n’en peuvent plus.
La mal-a-dit commence alors à se manifester, criant les douleurs intérieures de blessures émotionnelles non guéries, ces blessures auxquelles on s’est habitués pour passer à travers les tempêtes de la vie avec force, courage et résilience. La mal-a-dit permet aussi de nous amener à libérer des karmas et des héritages transgénérationnels.
Notre mission de vie
Nous venons au monde avec un chemin de vie qui semble être tracé mais qu’on ne connaît pas, consciemment en tout cas. Certains parlent de destin tout tracé mais je n’y crois pas. Je crois plutôt qu’on vient au monde avec une mission de vie et que nous la trouverons quand nous aurons guéri nos blessures intérieures et libéré nos croyances, notre passé et celui de nos ancêtres. C’est en tout cas ce que je peux constater si je regarde ma vie du haut de mes 61 ans.
C’est au fur et à mesure qu’on avance dans la vie qu’on la découvre et qu’on tend vers notre mission de vie. Certains arrivent à la trouver tous jeunes, alignés sur ce qu’ils ressentent au plus profond d’eux-mêmes et encouragés par la famille et l’entourage.
Il y a les autres, ceux qui sentent des choses mais n’osent les vivre car l’éducation dans laquelle ils vivent ne leur permet pas d’exprimer qui ils sont vraiment et ils sont même éventuellement non reconnus et même rabroués dans leur intuition, dans ce qu’ils sont vraiment. Trouver sa mission de vie, cet état dans lequel on se sent tellement à sa place qu’on est alors dans un état de bien-être paisible, est le chemin que tout le monde doit vivre pour arriver à être heureux.
PLUS les gens vivent ce qu’ils aiment, ce qui les passionne, ce qui leur correspond le mieux, PLUS ils sont heureux.
MOINS les gens vivent ce qu’ils aiment, ce qui les passionne, ce qui leur correspond le mieux, plus ils sont MALheureux.
Pour ceux-là, on dirait parfois que la vie ne leur permet pas d’être heureux. Qu’ils sont tout le temps dans des tempêtes, que la poisse n’arrête pas de leur tomber dessus, qu’ils sont pris dans des engrenages d’où ils ne peuvent sortir. J’ai vécu ça très longtemps…
Il y a aussi ceux qui sont malheureux intérieurement mais ne le montrent pas. Ils ont trouvé des façons de vivre «heureux» comme, par exemple, en faisant rire tout le monde, en étant très généreux de son temps et de son argent… en faisant tout pour être aimé, en fait, car c’est le fond du problème de chacun : c’est la blessure intérieure de manque d’amour de Soi qui rend malheureux. L’acteur Robin Williams s’est suicidé alors qu’il était dépressif… mais il a fait rire tant de monde tout au long de sa vie.
Se trouver pour s’Aimer et être Heureux
Tout au long de notre vie, nous chercherons à être aimé(e)… jusqu’au jour où on trouvera l’Amour au coeur de soi-même. Dès lors, notre vie sera un chemin plus facile, léger et agréable mais, pour y arriver, nous devons décider d’être heureux (incluant être en santé).
Dès lors que cette décision est prise, tout se met en place pour que nous le soyons. De nouvelles personnes se placent sur notre chemin pour nous guider vers ce qu’on désire au plus profond de soi, des situations nouvelles apparaissent, des livres, un film, etc.
On ne réalise pas tout de suite que c’est pour nous aider à se re-trouver et à être heureux que ces personnes et situations nouvelles apparaissent. Il se peut donc qu’on refuse de prendre conscience de ces cadeaux qui nous arrivent, d’être guidé vers soi-même et son bonheur, jusqu’à ce qu’on se rende compte qu’on est au bout du chemin, au bord de la falaise. Que cela fait tant de fois qu’on vit les mêmes souffrances et qu’il est temps qu’on s’en sorte une bonne fois pour toutes.
On n’en peut plus… La mal-a-dit, l’espace professionnel où on ne s’épanouit pas, la famille dysfonctionnelle, la mort en vue même peut-être…
Arrive alors un moment-clé de sa vie où on se retrouve devant une décision à prendre : continuer ainsi et mourir (psychologiquement puis physiquement) ou choisir de Vivre et d’être heureux et en santé. On a toujours ce choix même avec une annonce de mort imminente. On a vu bien des «miracles» se produire juste parce que le patient a changé sa façon de penser et a décidé de vivre… et a guéri.
On choisit alors d’être heureux et on saute dans le vide. On n’a plus rien à perdre. On lâche prise sur notre mental et toutes les belles théories qu’on s’est forgées qui ne nous rendent pas heureux. Le saut de l’ange, qu’on appelle. Le saut dans le vide de Soi pour se re-trouver, non pas en s’écrasant au pied de la falaise mais en prenant son envol comme un oiseau enfin prêt à voler et à être heureux car il vit enfin ce qu’il EST vraiment et vit cette merveilleuse liberté qu’Être procure.
Choisir son Chemin
En fait, ces moments difficiles correspondent au chemin qu’on a choisi de vivre, consciemment ou plus souvent, inconsciemment. Pour arriver au bonheur, on doit libérer le passé.
Je me souviens, quand j’étais dans la vingtaine, d’en avoir eu assez de me poser des questions sur la vie et comment être heureuse. J’ai grandi dans la violence mais mon coeur m’a toujours dit que l’Amour et la Paix existent, ce que je pouvais voir lorsque j’allais chez des amis. Sauf que je n’arrivais pas à rencontrer des gens ouverts à ce que je croyais et j’avais tellement l’impression d’être une extra-terrestre. Je ne trouvais pas de réponses.
J’ai décidé d’arrêter de cheminer. Du jour au lendemain, je suis revenue dans une vie superficielle où j’avais décidé de vivre au jour le jour et au mieux. Je m’en suis lassée assez vite, trop curieuse et avide de connaissances et de compréhension. Que c’est ennuyeux de ne vivre qu’à travers les autres et non pour soi.
Le fait est que j’avais de grandes blessures émotionnelles sur lesquelles, en choisissant de ne plus cheminer, j’avais remis un couvercle. En décidant de vivre ainsi, je ne me suivais plus non plus dans mon intuition. J’ai vite eu à nouveau l’impression de vivre ce que les autres voulaient que je vive et non plus ce vers quoi mon âme me guidait. Je ne me servais pas, je servais les autres.
La loi de l’équilibre
Il existe une loi physique qui dit que « tout tend à l’équilibre » et on peut s’en rendre compte chaque jour. Au moment où on va tomber, nos réflexes vont automatiquement faire en sorte de nous ramener à l’équilibre.
Si vous regardez un bateau dans une tempête, il aura tendance à toujours revenir au centre même s’il tangue fortement d’un côté à l’autre au milieu des vagues. C’est pareil en vélo ou en moto. Il en va de même dans notre vie.
Si on regarde le bateau qui tangue. Qui le conduit, tient le gouvernail dans la tempête et fait tout pour que le bateau passe à travers la tempête et retrouve son équilibre ? C’est son capitaine.
Si le capitaine attend que les garde-côtes (= les proches, les médecins et autres intervenants) viennent le secourir dans la tempête, son bateau coulera probablement rapidement. C’est lui qui a le pouvoir de le ramener à bon port ou de le laisser couler. Lorsque les «garde-côtes» arrivent, alors appelés par le capitaine (= il a demandé de l’aide), ils vont aider le capitaine à faire des manoeuvres pour l’aider à passer à travers la tempête.
Il en est de même pour chacun d’entre nous. Nous sommes le capitaine de notre bateau et nous avons tous pouvoirs pour le garder à flots et l’amener sous le soleil sur une mer calme avec une jolie brise douce qui le pousse dans ses voiles… en demandant de l’aide si nécessaire mais en ne donnant pas notre pouvoir aux «garde-côtes». Si on donne ce pouvoir à d’autres, on va quitter ce monde bientôt.
Certaines personnes se sentent tributaires des autres pour leur bonheur/leur santé. En donnant, en aimant, en étant généreux, ils se sentent aimés et peuvent passer leur vie ainsi en ayant l’impression d’être heureux mais en ne vivant jamais de grand amour, en ne se sentant jamais sur leur X, dans leur mission de vie. C’est de la dépendance affective. Ils ont donné leur pouvoir aux autres et attendent que la vie/les autres/les médecins les rendent heureux/les guérissent.
Les cadeaux suite à la décision
Les pouvoirs que nous avons sont illimités mais nous ne les connaissons souvent pas. C’est pourquoi, quand la décision de vivre en santé et d’être heureux est prise, nous voyons de nouvelles personnes et situations arriver dans notre vie pour nous permettre de découvrir nos pouvoirs et de les utiliser à bon escient. Nous commencerons alors à recevoir des cadeaux qui nous feront voir que nous sommes sur notre chemin de vie, vers notre Bonheur.
A ce niveau, on va devoir lâcher le mental et l’orgueil pour accepter notre vulnérabilité et être guidé vers soi-même et l’estime et l’Amour de Soi. C’est là qu’on va commencer à se re-trouver et à s’Aimer…
Je vous le souhaite de tout coeur,
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Avec tout mon Amour,
Dominique Jeanneret
Thérapeute en intégration psychocorporelle PCI
Praticienne Méthodes PEAT
Accompagnante en psycho-spiritualité
Enseignante de méditation
Organisatrice et animatrice/guide d’évènements et voyages en développement personnel
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