J’étais un peu triste en me levant ce matin à cause d’une situation désagréable montée sur des malentendus et que je ne savais plus comment dénouer avec une personne qui, pensais-je, était une vraie amie. La distance et nos occupations rendaient la communication difficile et je n’arrivais pas à ce qu’on se parle.
Je suis allée prendre une petite marche et faire une méditation dans la forêt avant le petit déjeuner pour me ressourcer, remettre de la joie dans mon coeur.
En terminant ma méditation, j’avais non seulement retrouvé la joie et la paix mais j’avais aussi le cœur et les yeux remplis de gratitude à la vue de cette nature merveilleuse, des gens que je croise dans ma vie avec bonheur et pour tous les merveilleux cadeaux que la vie m’offre depuis que je suis en voyage… et même avant ! La méditation a vraiment le pouvoir de nous permettre de retrouver notre centre, « le point où rien ne bouge », comme je l’appelle, le point où se trouve la joie, aussi.
J’ai alors envoyé un petit message à mon « amie » afin de lui proposer de se parler de la situation, comme des adultes, pour mettre les choses à plat, se comprendre et éventuellement rester amies.
Elle a refusé, alléguant ci et ça. Réponse très décevante.
J’étais déçue et un peu mal. Je ne savais pas quoi faire d’autre que prier et envoyer de la belle énergie dans cette situation pour que je puisse me libérer de ces énergies désagréables.
Dans une relation, on est toujours deux. J’avais ma part et elle la sienne. Je ne comprends cependant pas vraiment ce qu’elle me reproche et c’est pour ça que je voulais qu’on se parle. Comme elle ne veut pas, j’ai alors demandé à l’Univers de m’aider à couper les liens négatifs de cette relation pour retrouver la paix, reprendre mon pouvoir et redonner à cette personne ce qui lui appartient.
Un p’tit schlouk (une petite gorgée) qui explique bien des choses
J’étais invitée à souper avec mes amis chez une voisine. On est à la campagne, dans un petit hameau dans la Montagne Noire au nord de Carcassonne. Des gens adorables, bons vivants. On était attendus et on a été bien reçus :
– Apéro de vin de noix avec cacahuètes.
– Entrée de pâté de chevreuil avec un fond de rosé.
– Plat de chevreuil délicieux avec un autre fond de rosé.
– Fromage avec une petite goulée d’Armagnac (juste pour goûter).
– Une petite gorgée de Chartreuse, une plante de la région marinée dans de l’alcool à 40 degrés et de l’eau (juste pour goûter aussi). Délicieux !
Moi qui ne boit à peu près jamais et n’ai jamais été saoûle de ma vie, disons que j’étais un peu plus « tiède » que d’habitude après ce repas même si je n’ai pris que quelques goulées.
Comme j’avais du travail à terminer, j’ai laissé la compagnie à 21h et suis rentrée.
Sur le canapé à travailler, un message m’est monté spontanément concernant cette situation désagréable avec cette personne : « Tanpis, je passe à autre chose. Je n’ai que faire de ce genre de personne dans ma vie. J’ai fait mon possible et elle refuse d’en parler, tanpis. J’ai fait ma part. Je veux des relations paisibles et dans la communication vraie avec les gens ».
J’ai alors réalisé que l’alcool m’avait donné une nouvelle « force » intérieure, si je peux dire, que je n’avais pas avant le souper. Une sensation très agréable d’un pouvoir retrouvé sur cette situation, sur moi.
Moi qui pensait toujours aux autres avant moi, l’alcool m’avait ramenée à moi et m’avait redonné une forme de puissance et de solidité.
On dit que, quand on boit trop, on le fait pour noyer sa peine.
L’alcool a aussi pour effet de se désinhiber et de retrouver la confiance en soi.
J’ai senti ce soir qu’il suffit donc de boire un peu pour que ça nous redonne de la force là où on sent qu’on en manque. C’est plus que juste retrouver la confiance en soi. Ça m’a permise de dépasser un état désagréable pour, non seulement retrouver un bien-être mais aussi sentir que j’avais juste envie d’envoyer de l’amour à la personne au lieu de m’en sentir encore trahie et rejetée.
Je ne sais pas quel alcool m’a fait cet effet – à moins que ce soit le mélange – car je n’en ai vraiment pas bu beaucoup mais juste assez pour avoir ce feeling de puissance retrouvée sur ma vie et mes choix : vin de noix, rosé, Armagnac ou Chartreuse ? Je ne le saurai probablement jamais mais je suis heureuse que l’Univers m’ait aidée à retrouver la paix dans cette situation.
En tout cas, ce repas est une belle expérience de vie, un beau senti et une belle compréhension. Cela me permet d’arrêter de m’en faire alors que l’autre a décidé de ne plus s’en faire non plus, et m’a permise de comprendre l’utilité que certaines personnes ont de boire de temps en temps… 😉
De tout coeur,
Dominique Jeanneret
Thérapeute, Québec
© Tous droits réservés sur tous mes articles. Vous pouvez les reproduire à condition de ne rien y changer, de mettre ma signature et de laisser ce dernier paragraphe avec le lien vers www.dominiquejeanneret.net. Merci de respecter ainsi mon travail.
Bonjour et merci encore Dominique de ce partage qui résonne également en moi … Et comme vous, j’ai constaté sans aller jusque l’ivresse que parfois, quand le moral était bas et que malgré toutes nos actions positives pour tenter d’apporter l’équilibre dans une relation eh bien rien y fait …. Alors en effet, rien de tel que de passer un bon moment et de savourer une boisson qui va nous désinhiber et éclairer notre esprit. Pour ma part, j’adore l’idée de savourer une bonne bière bien fraîche. J’admire sa mousse et sa belle couleur et du coup, je me sens rafraîchie.
Bien à vous et belle journée
Clô
Merci Clo !
L’alcool seul n’explique pas tout: c’est certainement aussi la bonne compagnie de gens généreux et bons vivants. Quel contraste avec la personne compliquée et qui fuit les explications! Et lorsqu’on ressent cet état de bien-être, après un bon repas dans un climat positif, on ne peut que se rendre compte qu’il y a des personnes dont il faut s’éloigner pour notre propre sérénité.
Merci Marie-Claire, je pense comme vous.