J-25 avant mon départ pour d’autres continents pour les six mois à venir, probablement même plus puisque j’ai décidé de ne revenir au Québec que fin avril 2019 pour éviter la fin de l’hiver. Je suis revenue début mars ces dernières années et je me suis retrouvée dans une ou deux tempêtes de neige puis la grisaille, le froid et la pluie de la fonte des neiges. Je préfère profiter de rester au Sri Lanka pour découvrir de nouveaux endroits et personnes à faire découvrir dans mes prochains voyages de groupes. Ou peut-être irai-je ailleurs. Je ne sais pas encore.
La semaine passée, j’ai réalisé que je venais de passer le cap. Qu’il reste moins d’un mois avant mon départ. Petit coup de panique ! Pas déjàààà ?! Cela fait déjà 5 mois que je suis revenue et ça a passé tellement vite !
Autre petit coup de panique : je dois refaire mes boites et les amener à l’entrepôt, donc refaire encore le tri car je donne dorénavant les vêtements et objets que je n’emploie plus, et refaire ma valise. (J’ai quand même quelques objets que je ressors quand je reviens au Québec, peu importe où je vis comme, par exemple, ma couette de plumes et mes draps, ma grande serviette de coton et mes petits couteaux de cuisine).
Troisième petit coup de panique : j’ai encore tellement de choses à faire ici !!! Tous mes prochains week-ends sont déjà tous organisés. Je dois vendre mon auto et d’autres choses qui sont dans mon entrepôt, faire de la comptabilité, finir la vidéo pour le Sri Lanka, etc, etc…
C’est un véritable coup de stress !
Je respire profondément, lentement, je me dépose dans mon corps, sur ma chaise, je relaaaaaaaaaxe… (Au moins j’applique ce que j’enseigne dans mes ateliers ! 😉 ).
A quoi ça sert de stresser sinon se débrancher de son alignement et tout va alors de travers ? On prend plus de temps pour faire la même chose, on s’énerve, on se fait du mauvais sang, des maux de ventre et on se fatigue pour rien.
Je préfère rester alignée, dresser une liste de choses à faire et la suivre, pas à pas. Bien plus efficace et rapide côté résultats mais je dois vraiment rester vigilante et reeesssspiiiiiiiiirer ! 😉
Les causes du stress et des peurs
Ce stress est à la fois causé par l’enthousiasme de repartir (une émotion très positive puisque je me réjouis beaucoup !) et les peurs (émotions négatives) de ne pas arriver à tout faire, à voir tout le monde ainsi que d’autres peurs que mon ego m’envoie pour me déstabiliser car, en fait, je n’ai pas à avoir peur du tout. Tout se fera comme il se doit, de toute façon.
Mais d’où viennent toutes ces peurs qui créent ce stress qu’on se crée soi-même car, en l’occurrence, je n’ai absolument personne qui me met de la pression. Je me la crée moi-même, cette pression (est-ce que cela vous parle ?!).
Peurs de ne pas y arriver, de ne pas avoir le temps, de ne pas être à la hauteur des attentes des autres (qu’on imagine et qui ne sont pas réelles du tout, vous le saviez ?), de ne pas avoir de temps de repos avant de partir, et bien d’autres craintes majoritairement non fondées.
Bien sûr, je ne parle pas dans cet article de la peur d’un lion qui vient d’entrer dans la maison, par exemple, qui relève d’une autre sorte de peurs : les peurs réelles !
Où se trouve le fondement de ces peurs ?
Après bien des recherches, des lectures, des analyses, des échanges avec d’autres, j’en ai finalement déduis que la peur de fond des peurs irréelles est :
PEUR DE NE PAS ÊTRE « ASSEZ ».
Ne pas être assez beau, bon, gentil, efficace, rapide, etc…
Observez vos peurs et demandez-vous quelle est la peur de fond derrière. Vous conclurez très probablement que c’est effectivement parce que, tout au fond de vous, vous avez peur de ne pas « être assez ».
D’où vient cette peur de fond ?
Principalement du manque d’estime et de confiance en soi. C’est aussi simple que ça mais c’est aussi très compliqué puisque ce sont les fondements de notre vie et de notre bonheur et que nous ne les avons pas reçus en cadeau à notre naissance.
En fait oui, nous les avions mais notre éducation et bien des facteurs ont conspiré à ne pas nous aider à les développer sainement et positivement. Nous devons donc travailler à augmenter ces valeurs de soi.
Cette peur de fond peut aussi provenir de réflexes suite à des situations qui nous ont traumatisé, ou de croyances qu’on porte de notre parenté, ou de vies passées. Il peut y avoir beaucoup de causes ayant déclenché le réflexe de peur car la peur est un réflexe de protection, avant tout.
En attendant de devenir sage et sans peurs, soit tout simplement serein et AIMANT pour soi, il existe plusieurs outils pour apprendre à les gérer et ne plus se laisser submerger quand arrive une situation qui pourrait être apeurante voire stressante.
Voici quelques questions à vous poser en état de peur, stress ou panique (après avoir commencé par bien respirer !) pour vous aider à les relâcher :
- Pour quelles raisons est-ce que je vis cette peur ?
- Est-ce que cette peur est réelle et fondée ou irréelle ?
- Est-ce qu’elle m’appartient ou provient de quelqu’un d’autre (lignée familiale, notamment, dont on porte bien des choses qui ne nous appartiennent pas) ?
- Que serais-je sans ces peurs ?
- Quels avantages est-ce que j’ai à me faire vivre cette peur ?
Dans ce que je vis aujourd’hui, voici des exemples de réponses à cette question :
J’ai peur de ne pas arriver à tout faire sans me fatiguer et arriver crevée en Europe
(où je n’aurai pas de temps de vacances avant de commencer mon premier stage) :
- Pour quelles raisons est-ce que je vis cette peur ?
L’impression d’être subitement submergée par la prise de conscience de la situation et de ne pas avoir le temps de tout faire. - Est-ce que cette peur est bien réelle et fondée ou pas ?
Elle est réelle et fondée puisque j’ai déjà vécu une telle situation mais je sais que je peux organiser mon temps pour avoir du temps et ne pas être fatiguée. Je vois la situation pire qu’elle est. - Est-ce qu’elle m’appartient ou provient de quelqu’un d’autre (des lignées familiales, notamment, dont on porte bien des choses qui ne nous appartiennent pas) ?
Elle appartient probablement à mes deux lignées qui me demandaient, et pour qui je croyais devoir être toujours parfaite, et je dois encore faire de mon mieux pour être parfaite. - Que serais-je sans ces peurs ?
Je serais plus calme et efficace dans ce que j’ai à faire.
- Quels bénéfices ai-je à me faire vivre cette peur ?
Ça m’oblige à reprendre le pouvoir sur moi, à me réaligner intérieurement et à revenir dans la moment présent. Ça me « réveille » à m’activer pour faire tout ce que j’ai à faire.
Le besoin de perfection est une des causes principales des peurs, du stress et du burn-out. En effet, moins on a confiance en soi, plus on veut être parfait pour compenser cette impression de ne pas être à la hauteur, ce qui demande des efforts incroyables et sans qu’on n’arrive jamais à se sentir vraiment parfait(e).
Le travail sur les peurs, et donc sur l’estime de soi, est primordial pour retrouver son calme, la sérénité, la confiance en la vie et en ses capacités. Cela permet notamment de créer la vie qu’on veut vraiment sans que des situations désagréables se répètent inlassablement sans qu’on comprenne pourquoi.
Il existe bien des outils pour identifier et se libérer de peurs. C’est ce que je vous propose dans mes ateliers Larguer les peurs et retrouver la joie de vivre que vous trouverez dans les calendriers des régions où je vais (voir dans dans le menu ci-haut).
Je vous souhaite de retrouver sérénité, paix et douceur et que les peurs s’estompent au profit de l’amour pour vous-même.
De tout coeur,
©Dominique Jeanneret
Thérapeute
Prochains stages
« Larguer les peurs et retrouver la joie de vivre »:
29 & 30 septembre 2018 à Rouen
17 et 18 novembre 2018 à La Réunion