Depuis mon retour au Québec fin novembre, je fais l’ours. J’hiberne et ça me fait grand bien. Je me repose sous ma couverture sur mon sofa en lisant, étudiant, écrivant, travaillant et regardant les films romantiques de Noël 😉 . Je sors un peu chaque jour histoire de bouger, de prendre l’air et de voir du monde mais pas trop et pas trop longtemps. J’ai besoin d’être juste avec moi et je suis heureuse ainsi.
A prendre du temps pour moi, je décante, me dépose, réaligne mes idées et mes rêves, mes envies et désirs de créer toujours du mieux pour moi, d’abord, et pour les autres ensuite.
Avec les six dernières années passées à animer des stages en Europe et à la Réunion, à voyager durant six mois par an, dont quatre de nomadisme SDF complet, j’apprécie mon chez-moi et ma vie juste à moi, à ne partager avec personne, à ne m’adapter à personne (même si j’aime toutes les personnes chez qui je vais et apprécie grandement leur accueil et leur générosité).
Les derniers temps de mon voyage cet automne, avant de rentrer à la maison, je me sentais de plus en plus vide. Je n’avais pas eu d’espace pour me ressourcer vraiment cette année et je me sentais à bout. Je sentais que je n’avais bientôt plus rien à donner. J’avais grandement besoin de me retrouver juste avec moi, dans ma solitude ressourçante.
Nouvelle étape d’entreprise
En 2019, j’ai réalisé que, depuis bien des années, j’ai travaillé probablement 80% du temps à faire des choses qui me permettent d’avoir du bonheur durant 20% du temps restant, soit l’animation des stages ou guider les voyages. 80% de temps à m’occuper du marketing (que j’aime bien mais qui est routinier) et de l’administration (qui n’est pas mon fort du tout et me crée des angoisses plus qu’autre chose).
En cette fin d’année, j’ai décidé de ne plus travailler seule. De ne plus tout faire toute seule, de A à Z. De la création d’un stage ou d’un voyage, trouver les lieux, faire les budgets, le graphisme, le marketing, les billets de transport et les déplacements pour finalement l’animer ou le guider, mon cadeau final.
J’ai beau connaître toute la chaîne de production, je n’aime pas faire toutes les étapes, ce qui est normal. On a tous des forces à développer et des « faiblesses » qui sont des forces chez d’autres, que je préfère donc leur déléguer (mais que je ne faisais pas pour des raisons financières).
Créer ce qu’on veut vraiment
Depuis toute petite, j’avais compris que je ne devais compter que sur moi-même. Étant travailleuse autonome sans gros revenus à ce jour, je croyais ne pas pouvoir (financièrement) engager des gens qui travailleraient pour et avec moi.
J’ai cependant demandé et mis clairement dans ma conscience que c’était mon but actuellement et j’ai lâché prise. Le comment ne m’appartient pas. L’Univers s’en occupe et, en général, il répond assez vite.
J’ai donc décidé que je pouvais et méritais de revenir à ce que j’ai déjà connu quand j’avais mes boutiques de vêtements d’enfants, soit avoir une équipe de belles personnes qui travaillent avec moi.
J’ai demandé et les réponses commencent à se manifester. Je remarque cependant que, pour que ça se manifeste, je dois augmenter la valeur que j’ai de moi-même, ce que je m’applique à imprimer dans ma conscience chaque jour tout en laissant la place à la manifestation de la cause du frein à l’abondance que je vis depuis toujours (qui va finir par se pointer le nez tout seul, je ne suis pas inquiète).
Trouver le hic qui bloque la réception de l’abondance
Cela fait des années que je travaille à ce sujet sans avoir trouvé la cause primaire, celle qui a fermé la porte à l’abondance positive dans ma vie. J’ai trouvé beaucoup de raisons ces deux dernières années. Je vous en ai parlé dans d’autres articles. J’ai vu des améliorations dans ma façon de penser, de m’alléger de certaines choses, de croire en moi car la cause de fond est que j’ai de la peine à croire en moi et en ma valeur. J’ai plus envie de me cacher du monde que de monter sur une scène même si je sais que ce que je fais est bien.
J’ai rencontré Christian et Anne-Chantal Junod dernièrement en Suisse. Christian m’a offert son livre Ce que l’argent dit de vous. J’en ai été très touchée, honorée et pleine de gratitude.
J’ai commencé à le lire, tôt le matin quand je me réveille et que j’ai les idées claires, que tout est calme dans le quartier et que le soleil n’est pas encore levé.
Au fur et à mesure des pages et des exercices, mon coeur et mes tripes ont commencé à brasser, laissant apparaître des faits et des interrogations. Ils m’ont tous ramenée à UN fait, confirmé par un long email reçu quelques jours après d’une participante à un stage devenue une amie :
« Tu donnes sans compter, mais recevoir … comme c’est dur. J’ai retrouvé cette impression que dès qu’il est question de parler de toi, aussitôt une carapace vient t’entourer. Je me suis alors posée cette question : « comment puis-je traverser cette carapace, comment puis-je rentrer en connexion avec son être intérieur ? ». Cela est redevenu possible dès que j’ai parlé de moi, et que tu as pu m’écouter et essayer de trouver une solution d’aide. Ta carapace tombe dès que tu es dans la relation d’aide.
Et toi Dominique, ne penses-tu pas que tu as aussi besoin d’être écoutée, d’être comprise, d’être soutenue parfois quand ça devient un peu trop difficile ? Ne penses-tu pas que tu as toi aussi droit à recevoir inconditionnellement, gratuitement ? Ne penses-tu que tu as droit d’avoir une épaule sur laquelle tu puisses t’appuyer quand ta force chancelle ? »
A l’âge de 14 ans, j’ai compris que, pour être en relation avec les gens, je devais être en mode écoute et support, en mode relation d’aide. C’est vrai que je suis profondément heureuse quand j’anime mes stages et mes voyages. C’est là que je reçois, directement dans mon coeur.
» J’ai observé, noté, chez toi une difficulté à recevoir, à recevoir un compliment, à recevoir une belle chose, à recevoir ce qui te revient de droit à dire vrai. En ce sens, comment l’univers pourrait-il t’envoyer un cadeau, si tu bloques la réception ? » m’a écrit une autre participante.
Comment recevoir ?
Je ne reçois pas car je ne sais pas recevoir. En fait, je ne sais pas COMMENT recevoir, comment débloquer la réception, comment ouvrir la porte car… je ne la sens pas. Elle est ni fermée ni ouverte.
Où est-elle ? C’est un sentiment très étrange que de vouloir sentir quelque chose qu’on n’a pas, ou pas appris qu’on a, ou qu’on n’a pas appris à utiliser.
Quand je regarde les personnes qui reçoivent de beaux cadeaux, de l’amour, de l’attention, je ne comprends pas. Je ne ressens pas ce qu’elles ont ou font de différent que je n’ai pas appris ou n’ai probablement pas intrinsèquement. Je n’ai pas appris à recevoir et je n’ai pas compris, probablement, (ce) que je peux recevoir pour MOI aussi.
Que puis-je donc faire alors, pour apprendre à recevoir ?
Augmenter ma valeur, ma foi et ma confiance en moi avec toute la bienveillance et l’amour que je peux me donner. Plus je vais m’en donner, plus je vais être capable d’en recevoir. Pour y arriver me ressourcer en faisant l’ours, en hibernant sous ma couverture chez moi, me permet de me retrouver et de me reconnecter à qui je suis vraiment. C’est un temps important à faire chaque année. Prendre quelques jours pour Soi, juste pour Soi, idéalement en solitaire. Je ne l’avais pas vraiment fait depuis 2014 et ça me manquait vraiment.
Pas à pas
Petit à petit, les choses changent. Je travaille depuis des années à amener de l’amour dans ma vie, à vivre de belles relations, à ne plus attirer de négatif dans ma vie, etc… et je suis très heureuse et fière du chemin accompli. Ma vie est aujourd’hui remplie de positif, de bons et beaux ami(e)s, de petits bonheurs quotidiens. Je suis maintenant en chemin pour augmenter mon abondance financière, avoir une belle équipe de travail et ouvrir la porte à une belle relation amoureuse.
Cette prochaine année en sera une de création d’une équipe de travail autour de mes activités et créations. Une année remplie de bonheur, d’Amour et d’Abondance financière, de Santé aussi. C’est ce que j’ai décidé pour 2020 et les années à venir.
Je travaillerai bientôt avec une autre agence de voyages, peut-être même deux. J’ai des gens qui m’aident à promotionner mes activités. J’ai engagé une firme spécialisée pour les travailleurs autonomes pour s’occuper de mon administration.
Petit à petit, de ma caverne où j’hiberne, je crée une vie où je m’octroie plus de valeur. Où je vais doucement vers plus de temps pour créer et animer, pour partager et apprendre de nouveaux outils à tous niveaux de vie.
En allant de l’avant et en créant positivement, les portes s’ouvrent d’elles-mêmes. Parallèlement, les causes des blocages montent automatiquement à la surface pour être guéries, laissant la place à plus de Bonheur et d’Abondance dans la Vie.
Rien ne sert de forcer, de pousser ou tirer. Décider, croire et se mettre en action, tels sont mes outils de création de la vie que je veux vraiment vivre.
Et vous, qu’avez-vous décidé de mettre en place pour cette prochaine année ?!
Pour ma part, je vous ai concocté plusieurs stages et voyages. Je commence en février en Suisse et France près de Genève avant d’aller au Sri Lanka. Tous les détails dans la page d’accueil.
De tout coeur
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Dominique Jeanneret
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2 choses qui ont aidé la grande dépendante affective que je fus: arrêter de me donner sans recevoir pour obtenir de l’amour et à la place m’imaginer en train de me cajoler et me donner de la douceur; arrêter d’attendre que l’abondance arrive dans ma vie, et décider qu’en fait elle était déjà présente dans ma vie. ????
En réalité, faites plus qu’imaginer vous donner de la douceur, et comme je l’ai fait, auto-étreignez-vous, caressez-vous le visage. Ces gestes, qu’on arrive à donner facilement à un amoureux ou à un jeune enfant, dites à la petite fille que vous avez été et qui est encore en vous, qui ne le a pas reçus alors, que vous êtes maintenant capable de les lui donner. ❤️
Merci beaucoup Marcelle ! Ce sont de bons trucs, c’est vrai !