Rêves ou destin ? Vivre selon son coeur et ses choix

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Dans quelques jours, je serai au Sri Lanka. Quelques jours plus tard, je serai en Inde sur les traces de la vie de Bouddha durant deux semaines avec un groupe. J’irai ensuite dans le Kerala, dans le sud de l’Inde, passer plusieurs semaines.

Au programme ? RIEN. Et vous savez quoi ? Je rêve depuis des mois de ce jour où je n’aurai RIEN à faire…

Je rêve d’hiberner en douceur cet hiver, sous les palmiers, avec du beau monde autour mais pas trop souvent, d’être dans un « chez-moi » pendant quelques temps. J’ai besoin de solitude tout en ayant une présence dans la maison, j’ai besoin de douceur, de paix et de rires.

J’ai besoin de me déposer, de déconnecter, méditer, écrire, prendre des photos, marcher au soleil près de la mer ou dans la montagne, j’ai besoin de créer, d’apprécier la vie chaque jour avec bonheur, de partager en paix et joie, d’apprendre de nouvelles choses…

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Plage d’Hikkaduwa, Sri Lanka

Il y a exactement un an

Le 21 novembre 2015, je suis partie pour le Sri Lanka où j’allais co-animer un stage de 10 jours de yoga et développement personnel avec une amie. Je partais, en tout, pour trois mois ne sachant où j’irais après les 10 jours de stage. Tout ce que je voulais, c’était déconnecter et hiberner au chaud, me reposer, etc… Les mêmes intentions que cette année.

Je voulais déconnecter, ne pas travailler, me reposer durant ces trois mois. Je voulais aller en Thaïlande et en Inde mais, chaque fois que je faisais un pas dans ce sens, rien ne fonctionnait.

La vie avait un autre projet pour moi : j’ai rencontré un moine bouddhiste à mon arrivée au Sri Lanka. Je suis allée faire une méditation au temple de la dent de Bouddha à Kandy où j’ai reçu des visions et des messages clairs qui ont commencé à se manifester rapidement.

photo_20160209_092221_redimensionnerJe suis finalement restée au Sri Lanka où j’ai travaillé, organisé et voyagé à travers le pays. J’ai vécu dans une famille dans un petit village, dans une nonnerie quelques jours puis j’ai enseigné à de jeunes adolescents dans des écoles ainsi qu’à des jeunes moines novices comment aligner leurs rêves et faire en sorte de les réaliser. Des moments extraordinaires auxquels je n’avais jamais pensé vivre un jour. Ils n’étaient même pas dans mes rêves. Ils étaient au-delà de mes rêves.

J’ai vécu des moments magiques et trois mois magnifiques mais je n’ai eu le temps de me reposer que les cinq derniers jours quand j’ai décidé, littéralement, de m’enfuir dans un centre de retraite de méditation dans la montagne car j’avais besoin de déconnecter vraiment. Le travail qui m’attendait à mon retour au Québec était important et j’avais besoin de me reposer. Je n’ai malheureusement pas pu assez longtemps. Je suis revenue au Québec fatiguée.

Retraite au chaud

Alors, cette année, je ne resterai pas au Sri Lanka cet hiver car je sens que je pourrais ne pas être capable de dire non à toutes les propositions que mes amis moines et professeurs vont me faire. Je ne veux pas me retrouver dans toutes sortes de projets même s’ils sont chouettes et remplis de beaux moments. Peut-être plus tard.

J’atterris au Sri Lanka car c’est de là que je pars en Inde avec le groupe sur les traces de la vie de Bouddha. Je vais en profiter pour rester dans ce pays et m’établir dans un endroit qui sera mon chez-moi durant plusieurs semaines.

Au programme donc : location d’une maison dans le Kerala, au sud-ouest de l’Inde, avec un ami de Montpellier. Visites d’amis qui passeront nous dire bonjour ou resteront quelques jours. Vacances. Farniente. Découvertes. Balades. Bonheur 🙂

Décrocher pour mieux créer

J’ai besoin de décrocher pour me déposer et réaligner ma vie car je sens que la ligne de vie que je croyais être claire il y a deux ans a déjà changé. Décrocher pour mieux raccrocher à une vie qui correspond à mes rêves, toujours. Je ne peux pas faire autrement que les suivre, que de suivre mon intuition, les signes, les messages, les élans du coeur et de l’âme.

Dans ce « décrochage » actuel, plusieurs personnes sortent de ma vie, certaines présentes depuis longtemps mais avec qui mon chemin est terminé. De vieilles blessures se sont guéries grâce à elles, et je leur suis reconnaissante de leur passage dans ma vie. Il est maintenant temps pour moi de quitter cet espace pour passer à un autre, plus serein et heureux.

Un nouveau chemin

Dans le nouveau chemin, de belles personnes, de nouvelles amitiés et de l’amour, toujours. De la sérénité, de l’honnêteté, de l’authenticité, du respect, de la joie, de beaux échanges et partages.

De beaux voyages et, aussi, un beau chez-moi. Cela fait deux ans que je voyage sans avoir de chez-moi et je commence à en avoir besoin. Je ne sais pas où il sera. Canada, Europe, Asie… ? Je n’en ai aucune idée.

Des rêves sont là et je ne sais pas comment ils vont se réaliser. Je n’en parle pas pour qu’ils puissent se réaliser tels qu’ils doivent l’être, sans aucune influence. Vous ne saurez donc que c’étaient ces rêves que quand ils se seront réalisés !

En attendant, afin de laisser la place à la réalisation, j’ai besoin de prendre le temps de déposer ces trois dernières années intenses en cadeaux de toutes sortes. J’ai besoin de me reposer, de me retrouver, de laisser aller le « vieux » pour accueillir le « neuf » et ainsi laisser mes rêves se manifester.

Rêves et/ou destin ?

Avec ce que j’ai vécu l’an dernier après ma méditation au temple de la dent de Bouddha à Kandy au Sri Lanka, je me demande jusqu’à quel point notre destin est écrit, jusqu’à quel point on a vraiment le choix ? Dans cette méditation, j’ai reçu des messages clairs dont certains se sont déjà réalisés.

Par ailleurs, je commence à voir, et croire, que les astres y sont vraiment pour quelque chose dans la façon dont nous menons notre vie… ou que les astres mènent ? Je ne me suis jamais vraiment intéressée à cet aspect jusqu’à ce qu’une amie astrologue me fasse remarquer, plusieurs fois, que j’avais vécu telle ou telle situation parce que les astres avaient été alignés d’une telle façon dans « mon ciel ».

Où est le plaisir de choisir si, de toute façon, mon destin semble déjà tout tracé et que je n’ai qu’à le suivre, entre astres et au-delà, entre messages clairs qui se réaliseront de toute façon, quoique je fasse, et mes aspirations ?

Par exemple, en juillet 1985, j’ai eu un message très clair comme quoi j’allais vivre à Montréal, au Québec, alors que je venais d’y arriver en vacances. (Je suis d’origine suisse, où je vivais alors).

Mon rêve était alors d’aller vivre en Inde où j’avais eu des révélations lors de mon passage de trois mois en 1982, après avoir passé deux semaines au Sri Lanka (où j’ai d’ailleurs célébré mon vingtième anniversaire lors de la procession finale du Perahera le 4 août 1982 à Kandy, quel beau souvenir magique !).

Tout s’est placé tout seul et c’est ainsi que, en juillet 1986, je suis arrivée au Québec avec mon visa d’immigration et mes affaires. L’Inde serait pour un autre temps, plus tard peut-être. J’y vis depuis 30 ans et je n’ai jamais regretté mais je me suis toujours demandé pourquoi la vie, au lieu de m’envoyer en Inde, m’avait envoyée au Québec. Je n’en ai pas la réponse et ce n’est pas tellement important car j’ai quand même vécu de belles choses dans ce pays qui rimait, et rime toujours, avec liberté et espace, deux choses dont j’ai toujours terriblement besoin.

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Vue de Montréal depuis le belvédère du Mont-Royal. C’est exactement là que j’ai reçu le message « C’est ici que tu vas venir vivre », en juillet 1985

J’ai vécu de beaux moments au Québec mais aussi beaucoup de solitude. J’ai aujourd’hui l’impression que ma boucle est fermée dans ce pays et je ne suis pas sûre d’y retourner pour y vivre, en tout cas pas de la même façon. J’y ai de beaux et bons amis et j’y retournerai pour les voir, c’est sûr, si la vie m’amène à vivre à un autre endroit. Je croyais encore clairement que c’est dans ce pays que je terminerais ma vie jusqu’à il n’y a encore pas si longtemps.

Serait-ce l’Inde ou le Sri Lanka, ou l’Asie, mon prochain pied-à-terre ? Ma révolution astrologique 2017 et mes feelings semblent dire que je ne retourne pas vivre au Québec, dans les mois prochains en tout cas. J’aurai la réponse bientôt, de toute façon.

Foi, confiance et lâcher prise

Seule la foi, la confiance et le lâcher prise font office dans ma vie : suivre les intuitions, les signes et les messages car c’est là, et juste là, que se trouve mon bonheur. Cela s’est confirmé plusieurs fois dans ma vie et je sais qu’il ne sert absolument à rien de vouloir contrer les signes car c’est de toute façon là que je vais… pour le mieux chaque fois même si je n’aurais parfois jamais pensé aller là.

Les rêves que nous avons se réalisent parfois bien des années plus tard, quand on est prêt !?

Autre exemple : il y a 25 ans – je me souviens encore du lieu et de la situation -, je me suis dit qu’un jour, j’aimerais animer des stages de thérapie et développement personnel, et puis j’ai laissé aller l’idée parce que j’en étais encore bien loin.

J’ai commencé à en animer il y a deux ans alors que je n’y pensais même plus. C’était une vague idée qui se tenait dans un coin de mon grenier à rêves parce que, même si on pense qu’on en a plus, notre grenier est rempli de rêves qui ne demandent qu’à sortir des toiles d’araignée pour se réaliser dans la lumière.

Je pourrais allonger la liste de la réalisation de mes rêves. J’en ai réalisé beaucoup et c’est ce qui me pousse à toujours avancer. Ces rêves, ces choix de vie, ces moments magiques où on se retrouve exactement là où on voulait Être.

Destin ou rêve, peu importe. Ce qui est sûr, c’est que, quand on vit son rêve devenu réel, on est exactement au bon endroit, au bon moment, là où on est pleinement dans le Bonheur…

bhante-rockhill-jan20162Cela me fait penser à Bhante Kassapa (photo), un moine bouddhiste que j’ai rencontré lors de ma retraite de cinq jours juste avant de quitter le Sri Lanka l’hiver dernier.

Il m’a demandé d’enseigner à ses novices. Nous leur avons notamment parlé de nos rêves. Il a expliqué que, toute sa vie, il avait suivi ses rêves et en avait réalisé beaucoup. J’ai secondé en disant que moi aussi.

C’est le seul moine que j’aurais aimé avoir comme mentor, comme guide. Il est décédé le 18 juillet cette année, heureux de la vie qu’il a eue et de tous les rêves qu’il a réalisés.

Rêves ou destin, disions-nous ? Je pense que nous avons un destin qui est tracé, sur lequel notre âme, les astres, la vie, Dieu, on l’appelle comme on veut, nous guide. Nous avons cependant toujours le libre choix de le vivre, d’une part (si on ne suit pas cette guidance, on souffre), et de la façon qu’on veut le vivre au mieux, d’autre part, pour y Créer et Être dans notre Bonheur.

Et vous, où sont vos rêves ?

Nous en avons tous mais, parfois, nous sommes trop submergés et fatigués de la vie que nous menons que nous avons l’impression de ne plus en avoir. Je l’ai vécu… C’est là que j’ai décidé d’hiberner – durant l’hiver 2013-2014 – afin de prendre du temps pour moi pour déposer, décrocher, larguer le « vieux » et laisser entrer le « neuf »…

C’est là, dans cette phase d’hibernation, que ma vie a tourné vers de nouveaux horizons, que j’ai reconnecté avec mes rêves et que je les réalise depuis.

J’ai compris que j’ai besoin de cette « hibernation » chaque hiver dorénavant, peu importe l’endroit dans le monde en autant que j’y sois tranquille et bien.

J’ai besoin de retourner « chez moi » pour sortir d’autres rêves de mon grenier et les réaliser. C’est le cadeau que je vais me faire très bientôt…

Et vous, où sont vos rêves ?
Prenez-vous le temps de prendre soin de vous, de vous reposer, de décrocher, de réaligner votre vie pour qu’elle soit toujours au plus près de vos aspirations, celles qui amènent au Bonheur ?
Laissez vos commentaires ci-dessous !

Je vous souhaite le plus beau des Bonheurs, celui d’Être dans vos rêves… devenus réalité !

Avec Amour

Dominique

PS : je vous invite à me rejoindre au Sri Lanka en février. Je serai en pleine forme pour vous faire partager ce beau pays et ces beaux moments !

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8 thoughts on “Rêves ou destin ? Vivre selon son coeur et ses choix

  1. Bonjour Dominique
    j’ai lu ton article qui m’a beaucoup touché, et tu dis que parfois on se trace une vie mais cette vie ce chemin change à un moment.
    Toi qui es thérapeute et qui voyage beaucoup dans le monde c’est peut être plus facile d’avoir des visions, des éclairs, par ex quand tu es allée méditer dans le temple.
    Moi nous dans nos vies quotidiennes changer n’est pas forcément facile. Mais il faut peut être laisser faire la vie.
    Je fais du yoga depuis quelques mois, et du coup j’ai rencontré des personnes que je n’aurais sans doute jamais rencontré avant, et cela m’enrichit beaucoup. je médite un peu (je commence). Le yoga correspond à ce que j’ai besoin aujourd’hui : j’ai 54 ans, Mais j’ai encore beaucoup à découvrir.
    qu’en penses tu ?
    merci pour ta réponse
    amitié
    Jacqueline qui habite en France (Bourgogne)

    1. Chère Jacqueline,
      quand on sent que le temps est venu de changer, d’améliorer notre vie, c’est qu’on en a eu le désir et que les choses se sont alors mises en marche vers ce chemin, comme celui du yoga et de ces rencontres pour toi.
      Nous avons le même âge et j’ai recommencé à voyager il y a 2 ans. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle me fasse voir tout ce que j’ai vu et vécu depuis.
      Alors, j’ai juste envie de te dire… Suis ton coeur, tout simplement. Tu vas éventuellement rencontrer tes peurs et ce sera alors le temps de les guérir pour te permettre d’être plus sereine et heureuse, peu importe ce vers quoi la vie t’amène…
      Je te souhaite un très beau voyage, que ce soit chez toi ou dans le monde. Il est toujours dans notre coeur, de toute façon…
      De tout coeur,
      Do

      1. Merci Dominique
        je te souhaite un beau voyage au Sri Lanka, puis en Inde et enfin le Kerala (je rêve d’y aller)
        et te dis à bientôt
        amitié
        Jacqueline

  2. Belle Dominique, j’ai eu la chance de te rencontrer il y a maintenant quelques mois (ou déjà années?) du côté de la Belgique. Je viens de lire ton article et souhaite partager avec toi ma « solidarité » d’hivernage….? En effet, je te comprends, je suis depuis quelques jours dans cette même situation, ce même besoin, et j’en suis heureuse… même si parfois j’en suis déroutée et si l’extérieur essaie de nous ramener vers lui! Je vis une vraie « sadhana » comme disent mes amis hindous ou « les 40 jours » pour les Chrétiens… et ce depuis chez moi, oui c’est possible mais surtout c’est fait du « bien ». C’est nouveau pour moi, c’est spontané, c’est un peu déroutant pour l’entourage, mais c’est surtout et avant tout salutaire et profond. Je ne sais où cette sadhana va me mener mais je sais au plus profond de mon être que c’est juste. De profonds changements sont nécessaires pour suivre mes rêves jusqu’alors étouffés, inavoués, rejetés… Alors, je te comprends et te rejoins dans ce besoin, dans cette quête de santé parfaite dans les domaines de notre vie. Elle passe peut-être par cet hivernage bien mérité! Notre société n’accepte pas toujours ce genre de reclusion, de retour à soi, mais notre être, notre âme sait au combien il est nécessaire afin de pouvoir avancer correctement, sur notre chemin, sur la Voie, vers notre mission… Ces périodes sont parfois moins simples à vivre car elles sont différents de notre formatage, notre conditionnement, mais l’appel est là, l’appel est plus fort que tout… Bonne route à toi, belle Dominique, peut-être nous croiserons nous une nouvelle fois quelque part dans ce monde ou pas, mais sache qu’à cette heure, à ce jour, il y a au moins une autre personne, une autre femme qui ressent et vis le même ressenti, le besoin à un retour à Soi en extrême profondeur, en solitude, en silence. Namasté ? Christelle

    1. Chère Christelle,
      merci pour ce beau partage. Je ne savais pas pour les 40 jours et cela me confirme une nécessité que nous avons de cette « réclusion » salutaire. Rien de nouveau, juste quelque chose que notre société avait oublié 😉
      Je te souhaite un bel hivernage ressourçant et au plaisir de se revoir peut-être un jour… ou tout simplement de rester ainsi en contact !
      De tout coeur, beau et bon voyage de coeur !

    2. Bonjour Christelle
      merci pour ce bel article
      mais ce n’est pas facile au quotidien, de faire cet ‘hivernage » quand on travaille, même si on en ressent parfois le besoin.
      amicalement
      Jacqueline